Communiqué de presse
Miquel Mont
Lapsus
Pour sa deuxième exposition personnelle à la galerie, Miquel Mont propose un ensemble de nouvelles pièces, Lapsus, dans lesquelles une forme géométrique déterminée (cercle, rectangle, trapèze, ovale…), entre en relation avec une surface peinte sur le mur.
La forme, appuyée simplement sur le sol établit une correspondance spatiale avec la peinture et invite à comparer ses proportions. Les différentes formes, réalisées avec divers matériaux, opaques ou translucides (méthacrylate, polycarbonate, contreplaqué…) modifient la perception de l’architecture du lieu.
«En toute peinture, tout geste pictural qu’il nous est possible de réaliser, porte inscrit en lui-même sa condition d’image, de simulacre comme disait Baudrillard. Tout cela fait que le changement d’attitude face à l’objet et la production de l’oeuvre qu’a supposée l’arrivée de l’art conceptuel dans les années soixante, nous semble, dans la perspective actuelle, fondamental.
Dans tous les cas, pour ma génération, cela signifie la rupture avec la téléologie moderniste et le début d’une pratique postmoderne qui regroupe un éventail de tendances variées, dans lesquelles nous sommes plongés.
Je vois de très nombreuses raisons pour justifier ce fait. Peut-être une des plus évidentes a été le fait de sortir du propos de l’invention formelle comme une fin en soi pour se focaliser sur le processus de signification per se, ne plus croire en une certaine transcendance liée à la production de formes pour se centrer sur les mécanismes de son articulation.
Il suffit de considérer la peinture comme un concept et non seulement comme un langage de production de formes. Un concept dans le sens d’un système ou d’un ensemble de catégories. Penser la pratique de la peinture avec cette perspective permet d’abandonner un certain nombre d’apories typiques du modernisme, comme celles de la fin de la peinture ou de la supériorité hiérarchique de certaines formes au détriment d’autres.» (Extrait de l’interview Gloria Picazo – Miquel Mont, Sur la gestion d’un projet in catalogue de l’exposition «L’empathie des parties», Crac de Sète / Centre d’ Art la Panera, 2009)
Vernissage
Jeudi 17 septembre. 18h-20h.
critique
Lapsus