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L’air que l’on respire

22 Nov - 07 Fév 2009

Depuis les années 90, Daniel Chust Peters met en question le cadre de création artistique que constitue l’atelier d’artiste.

Communiqué de presse
Daniel Chust Peters
L’air que l’on respire

Depuis les années 90, Daniel Chust Peters travaille autour de l’atelier, un des premiers cadres de la création artistique. L’atelier, espace d’émergence physique de l’oeuvre devient par un rapport d’échelle, l’objet même du travail artistique. Cet espace, en involuant, devient une structure qui garde les proportions de l’atelier avec une matérialisation et une taille variables.

L’atelier, objet architectural, se transforme avec humour en objet de jeu, il prend alors differentes formes, serre, volière, jeux de jardin d’enfants, bijou… et se décline à travers divers médiums, sculpture, dessin, photographie, peinture.

Toutes ces variations sont livrées à l’experimentation, à la manipulation physique et mentale du spectateur.

Au XIXe siècle l’atelier d’artiste se démocratise et devient un espace de sociabilité artistique. Au XXe et XIXe, il  est un concept pour nombre d’artistes. Ces deux approches se retrouvent dans l’oeuvre même de Daniel Chust Peters  qui en démythifiant l’atelier redonne à l’œuvre sa qualité de vecteur d’échanges, et relativise ainsi les différentes valeurs ajoutées associées aux nombreux cadres de la création artistique.

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