L’Afrique, un continent sans Histoire ?
Si les a priori ont la vie dure, les faits, eux, sont indéniables : les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement. Longtemps ignorés, les échanges panafricains et extra-africains ont pourtant débuté voici des millénaires, bien avant l’arrivée des premiers navires portugais au XVe siècle, la colonisation et les indépendances. En témoignent les quelques 300 sculptures, pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, peintures et autres œuvres présentées dans l’exposition.
L’Afrique, inscrite dans le temps universel
Inédite par son ampleur et la diversité des champs qu’elle aborde, l’exposition « L’Afrique des routes » entend montrer que l’histoire de l’Afrique s’inscrit dans le temps universel depuis la Préhistoire et que cette histoire a laissé de nombreuses traces. Du cinquième millénaire avant notre ère à nos jours, celle-ci évoque ainsi les routes fluviales, terrestres ou maritimes qui ont contribué à la circulation et aux contacts des hommes, des matériaux et des œuvres.
L’Afrique des routes: portrait d’un continent au cœur de l’histoire
De l’art rupestre du Sahara aux porcelaines chinoises de Madagascar, des cultes et rituels candomblé d’Amérique du sud aux œuvres contemporaines métissées du de l’artiste nigérian Yinka Shonibare, c’est le portrait d’un continent au cœur de l’histoire qui est ici dressé.
Commissaire :
Gaëlle Beaujean, responsable des collections Afrique au musée du quai Branly-Jacques Chirac
Commissaire associé :
Catherine Coquery-Vidrovitch, normalienne, agrégée d’histoire, docteur d’État