ART | EXPO

Laboratoire espace cerveau, retour sur Gianni Colombo et Paul Sharits

24 Juin - 14 Août 2016
Vernissage le 23 Juin 2016

L’exposition «Laboratoire espace cerveau, retour sur Gianni Colombo et Paul Sharits» présentée à l’IAC (Villeurbanne) revient, à partir des installations de Gianni Colombo et des films de Paul Sharits, sur cinq années de recherches menées, entre art et science, sur les liens qui unissent espace, temps, corps et cerveau.

Gianni Colombo, Paul Sharits
Laboratoire espace cerveau, retour sur Gianni Colombo et Paul Sharits

Le «Laboratoire espace cerveau», créé en 2009 au sein de l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, a pour but d’explorer le lien entre l’espace, le temps, le corps et le cerveau. Ce projet transdisciplinaire mobilise les expérimentations artistiques aussi bien que les recherches pratiques et théoriques, que les découvertes en neurosciences ou en astrophysique, que l’hypnose et du chamanisme. Les réflexions et démarches d’artistes croisent les études de chercheurs en sciences physiques et humaines: anthropologues, astrophysiciens, historiens de l’art et neurophysiologistes.

A la veille d’un nouveau cycle de recherches qui débutera à l’automne prochain, le «Laboratoire espace cerveau» revient avec l’exposition «Laboratoire espace cerveau, retour sur Gianni Colombo et Paul Sharits» sur les recherches menées de 2009 à 2014, à partir et autour des œuvres de ces deux artistes décédés en 1993.

Les installations de Gianni Colombo utilisent la lumière, sous la forme de projecteurs et de lasers, pour créer des environnements mouvants, changeants, comme élastiques et en expansion. Des espaces qui visent à déconstruire l’espace. Le centre de gravité semble instable, les murs, le plafond et le sol semblent bouger et l’acuité corporelle est renforcée par une perception physique perturbante.

Les films expérimentaux de Paul Sharits utilisent, quant à eux, lumière et couleurs pour créer des espaces immersifs. Le film Frozen Film Frame est constitué d’une multitude de pellicules alignées verticalement, chacune de leurs case format un rectangle de couleur vive ou de lumière blanche. L’œuvre offre une vision spatiale du film. Les effets visuels sont amplifiés pour mettre en relief la dimension physique du film: la succession stroboscopique des photogrammes de lumière colorée provoque, en frappant la rétine, une pulsation tangible. Plutôt qu’une narration concrète, ce cinéma propose une abstraction visuelle pour créer un espace immersif.

Vernissage
Jeudi 23 juin 2016, 18h30

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