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La volonté de bonheur. Témoignages photographiques du Front populaire 1934-1938

La publication de cet ouvrage fait suite à l’exposition «La volonté de bonheur» présentée au Pavillon populaire de Montpellier. Il propose de revivre de l’intérieur les mouvements collectifs et les revendications du Front populaire à travers le regard des plus grands photographes et journalistes de l’époque.

Information

  • @2013
  • 2978-2-754110-661-0
  • \24,95€
  • E144
  • Zoui
  • 4Français
  • }271 L - 242 H

Présentation
Pierre Borhan
La volonté de bonheur. Témoignages photographiques du Front populaire 1934-1938

Emblématique d’une gauche généreuse et unie, le Front Populaire demeure l’un des plus exemplaires mouvements collectifs dont les revendications se sont révélées capables de changer la vie.

Cette aventure politique et humaine a fasciné les grands photographes de la première moitié du XXe siècle comme André Kertész, Robert Doisneau, Willy Ronis, Edouard Boubat, Henri Cartier-Bresson, Izis, Sabine Weiss, Fred Stein, Jean-Philippe Charbonnier, Edith Gerin, tous réunis dans cette exposition et cet ouvrage qui l’accompagne.

Une partie de l’exposition utilise les archives de la presse illustrée de l’époque (1934-1936) pour montrer comment, à travers cet événement politique majeur, le photojournalisme — souvent anonyme — a rendu compte des manifestations et affrontements politiques, grèves ou débats animés à l’Assemblée nationale.

Les épreuves photographiques sélectionnées sont complétées par des couvertures et articles de magazine, et autres affiches. La seconde partie de cette exposition originale rassemble le mouvement dit de la «photographie humaniste» qui, à travers le Front Populaire, et jusque dans les années 1950 (il culminera avec la grande exposition d’Edward Steichen, «La Grande Famille des Hommes» en 1945) a mis en image ce crédo d’entre-aide et de fraternité.

«A l’heure des formidables mutations que connaît et est appelée à vivre cette deuxième décennie du XXIe siècle — mutations économique, philosophique, médiatique — et de l’exceptionnel désarroi quelles emportent pour les plus fragiles d’entre nous — pouvoir revivre de l’intérieur le Front populaire grâce à la réactivité du photojournalisme, alors en pleine émergence effervescente comme aujourd’hui les réseaux sociaux, souligne combien toute crise ne sait se surmonter que par un surcroît de solidarité et de lien entre les hommes.

Un élan de solidarité, des revendications de droit à un peu plus de bonheur chrono-photographiés et relaté par des signatures de légende de la grande histoire de la photographie et du journalisme, voilà ce que propose cette exposition appelée à faire date.»
Serge Godard

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