Ismail Bahri, Laurent Aït Benalla, Guillaume Baychelier, Noemi Veberic Levovnik, Combes&Renaud, Jérôme Schlomoff, Laetitia Bourget, Christophe Lucien
La Vidéothèque, invitée de l’Ensba
Le mardi 18 janvier à 17 h, à l’école des Beaux-Arts de Paris, la Vidéothèque projettera une sélection de huit oeuvres vidéos en présence des artistes.
La Vidéothèque, invitée de l’Ensba
Dans la continuité de son travail éditorial, la Vidéothèque organise aussi des projections. En janvier, elle aura l’honneur d’être l’invitée de l’ENSBA, Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Huit oeuvres vidéos seront projetées, suivies d’une présentation de la Vidéothèque, et d’un temps d’échange avec les artistes autour des oeuvres et de la création vidéo contemporaine.
Au programme
— Ismail Bahri, Résonances, Tunisie, 2008
Un goutte-à -goutte rythme une prospection de la baignoire d’une maison d’enfance, sur laquelle des mots, notés en langue arabe et à l’encre noire, se disséminent progressivement. Ces mots entrent en résonance.
— Laurent Aït Benalla, Cose naturali, France, 2010
Cose Naturali, c’est ainsi que Giorgio Vasari nommait les natures mortes de certains peintres de son temps. Ce film court explore l’espace d’une bergerie et le passage du vivant à la nature morte.
— Guillaume Baychelier, Bleue, France, 2010
— Noemi Veberic Levovnik, Disparition, France, 2008
Disparition fait partie d’une double installation composée avec Ruth Afane Belinga, artiste travaillant sur la déforestation en Afrique.
— Combes&Renaud, Interstices – Solution de continuité, France, 2009
L’histoire se construit autour de deux lieux. Une chambre d’hôtel et la scène d’un théâtre où par des transpositions visuelles sur les espaces, le temps mis en images produit des impressions, interstices filmiques qui accompagnent les réflexions d’un auteur et un récit.
— Jérôme Schlomoff, Camera dei sogni, Pays-Bas, 2006
— Laetitia Bourget, La Bagarre, France, 2003
Un homme et une femme se livrent à un rituel de défoulement et observent les traces laissées sur leur peau. Le cadre est neutre, l’image en basse définition évoque le flux d’une webcam et ne permet pas d’identifier les deux protagonistes. Le dialogue fait référence à un besoin d’expurger une difficulté à vivre ensemble.
— Christophe Lucien, Plastique Raymond, France, 2006