Leonor Antunes, Thomas Bayrle, Trisha Donnelly, Liam Gillick et Philippe Parreno
La Recherche
La chose est connue : toute recherche vaut par elle même plutôt que par son objet. Le but est toujours prétexte.
Mais alors comment donner forme à cette recherche si elle se définit par ce qu’elle n’est pas et qu’il n’est pas forcément souhaitable qu’elle atteigne – pour précisément continuer la recherche ? La chose est connue, donc, mais rarement vue.
Les oeuvres présentées dans l’exposition « La Recherche » répondent chacune à leur manière à cette question.
Si la pièce protocolaire de 1991 Pipe, Voltage & Metal Detector Single Colour Wall Multiple de Liam Gillick rend visible le processus de recherche, ses pièces plus récentes sont autant de recherches en acte de modes alternatifs de production.
Les prints de Thomas Bayrle livrent à la fois le travail du motif et son apparition finale. Les recherches formelles et matériologiques de Leonor Antunes en continuent d’autres plus anciennes, celles de Eileen Gray et Eva Hesse, notamment.
Philippe Parreno prolonge, sous de nouvelles formes, celles du ventriloque qui se prend pour marionnette, ses recherches sur la constitution d’une subjectivité sans psychologie.
Quant aux pièces sonore et vidéo de Trisha Donnelly, ne délivrant aucune certitude, mais que des indices, elles rappellent que toute recherche est aussi et d’abord recherche de vérité. Et que c’est là qu’elles n’en finissent plus.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Sarah Ihler-Meyer sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
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