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La Querelle de l’art contemporain

Réticences et rejets de public et d’une partie des critiques face aux pratiques contemporaines — cristallisés à la fin des années 1990 par la fameuse «crise de l’art contemporain» — démontrent l’obsolescence des critères traditionnels d’évaluation. Une analyse historique et théorique des conditions d’avènement de cette «dé-définition de l’art» (H. Rosenberg).

— Auteur : Marc Jimenez
— Éditeur : Gallimard, Paris
— Collection : Folio essais
— Année : 2005
— Format : 11 x 18 cm
— Illustrations : aucune
— Pages : 402
— Langue : français
— ISBN : 2-07-042641-6
— Prix : 7,50 €

Présentation

Controverses, polémiques, voire débats virulents opposent les défenseurs et les détracteurs de la création artistique d’aujourd’hui.

S’interroger sur les normes d’évaluation et d’appréciation esthétiques qui permettent de porter un jugement sur les œuvres d’art est une question pertinente; elle rejoint les réactions du grand public, souvent perplexe et désorienté devant des œuvres qu’il ne comprend pas.

La modernité artistique du XXe siècle s’est chargée de disqualifier les catégories esthétiques traditionnelles. La question posée par l’art depuis une trentaine d’années est celle de l’inadéquation des concepts — art, œuvre, artiste, etc. — à des réalités qui, apparemment, ne leur correspondent plus. Or, paradoxalement, c’est sur le thème de la décadence de l’art contemporain que se centre la polémique, en France cornme en Europe, depuis des années.

Est-il possible de redéfinir les conditions d’exercice du jugement esthétique vis-à-vis des œuvres contemporaines ? À supposer même que celles-ci soient « n’importe quoi », peut-on tenir sur elles un discours argumenté et critique ?

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Gallimard)

L’auteur
Marc Jimenez est professeur d’esthétique à l’université de Paris I (Panthéon-Sorbonne), où il dirige le Laboratoire d’esthétique théorique et appliquée.

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