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La peinture de Claude Rutault expose celle de Jean Gorin

Répondant à l’invitation du musée des beaux-arts de Nantes, l’artiste Claude Rutault propose dans le patio de l’institution une exposition des toiles néoplasticistes du peintre nantais Jean Gorin.

Information

Présentation
Commissaires de l’exposition : Blandine Chavanne, Vincent Rousseau
La peinture de Claude Rutault expose celle de Jean Gorin

Ce catalogue est publié à l’occasion de l’exposition «La peinture de Claude Rutault expose celle de Jean Gorin», présentée dans le patio du musée des beaux-arts de Nantes du 14 mars au 25 mai 2008.

«La peinture de Claude Rutault expose celle de Jean Gorin au Musée des beaux-arts de Nantes», texte de Claude Rutault

«Tel est pour moi le titre complet de l’exposition réalisée à partir de l’invitation de Blandine Chavanne. S’il s’était agi d’une rétrospective ou d’une exposition à thème, elle-même ou l’un des conservateurs du musée eussent été mieux qualifiés. Mais l’exposition entend montrer pour la première fois l’ensemble des œuvres que possède le musée, collection constituée en très grande partie par l’artiste.

Or Blandine Bhavanne invite un artiste qui a écrit une vingtaine de définitions/méthodes traitant de la collection, a conçu un certain nombre d’œuvres, sous forme de répliques, à partir de Malévitch, de Rodtchenko, de Mondrian… mais aussi de Poussin ou Watteau, et travaillé de façon spécifique dans certains lieux d’architecture, l’hôtel Berlier de Dominique Perrault, la villa Savoye du Corbusier, le pavillon Mies van der Rohe à Barcelone… d’où le croisement aujourd’hui avec l’œuvre de Jean Gorin, « le seul néoplasticien français » dit Marianne Le Pommeré.

J’ai donc reçu l’invitation non comme celle faite à un commissaire mais à un artiste ayant à réaliser un travail pictural dans l’esprit de ce qui est évoqué ci-dessus. J’ai privilégié deux sujets : une réplique à la Composition n° 2 de 1926, et la relation peinture et architecture. Sans négliger le reste de la présentation.

Il me semble important de rappeler ici que j’ai entrepris en 1995, définition/ méthode 208 bis, de repeindre la totalité de mes peintures d’avant 1973, date de la première toile peinte de la même couleur que le mur, décision qui a comme conséquence d’éviter à mon travail une exposition comme celle-ci, assumant pleinement la rupture opérée par la nature et le propos de la définition/méthode, de la dm 1 toile à l’unité à la dm 274 ce qu’il ne faut plus faire en 1997, dont une publication clôt cette série en 2000. cr. 3.01.2008.»

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