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La Maison du sourd

Communiqué de presse
Catherine Diverrès
La Maison du sourd

Horaires :  21h (12 et 13 nov.) / 19h (14 et 15 nov.)
Durée : 1h20

— Chorégraphie : Catherine Diverrès
— Interprètes : Fabrice Dasse, Julien Fouché, Emilio Urbina, Thierry Micouin, Mónica García, Pilar Andrés Contreras
— Musiciens : Seijiro Murayama (percussions), Jean-Luc Guionnet (ordinateur), Mattin (ordinateur et voix)
— Collaboration artistique, scénographie : Laurent Peduzzi
— Artistes invités, costumes : Cidalia da Costa, assistée de Claude Gorophal

Laisser sourdre les affinités électives. Faire ainsi communauté. Partager une écriture, par-delà les frontières, avec d’autres artistes, espagnols, par-delà les médiums, danse, musique, vidéo… La Maison du sourd porte tout cela et un peu plus : ce pouvoir de rupture et d’ouverture qui donne toute sa place à l’émergence poétique. Le titre de cette nouvelle création chorégraphique fait explicitement référence à la Quinta del Sordo, cette maison que le peintre Goya achète en 1819, à soixante-treize ans, aux environs de Madrid. Il s’y réfugie pendant quelques années. Il peint la série des «peintures noires» (pinturas negras), qui forment une succession de scènes hallucinantes, qui semblent exécutées sous l’emprise de la folie.

A partir de là, Catherine Diverrès repose la question des frontières, physiques, géographiques, mentales, donc des limites, entre passé et présent, rêve et réalité…

«La poésie est un accélérateur de la conscience» écrit Roberto Juarroz, poète argentin cher à Catherine Diverrès, chorégraphe aiguë. Elle déploie cette danse, toute en tension, ici balayée par un souffle, une puissance incomparable, et marquée de troubles, de ruptures d’où naissent de purs moments de fluidité et de grâce. Didier-Georges Gabily, écrivain et homme de théâtre, voyait chez elle «l’irritant accomplissement» de la danse. De La maison du sourd Catherine Diverrès guette l’aube.

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