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La grâce fatiguée du lit matrimonial

16 Mai - 25 Mai 2008
Vernissage le 16 Mai 2008

Lignes et couleurs valsent et courent librement, s’effacent, se retirent et réapparaissent soudainement pour imposer leur sens: des paysages sereins, aérés, qui donnent à respirer, des personnages ambiguës aux équilibres fragiles, des objets prosaïques qui revisitent d’un clin d’œil amusé ses quêtes d’absolu et de recherches vaines de vérité.

Communiqué de presse
Julie Navarro
La grâce fatiguée du lit matrimonial

C’est à la Sorbonne qu’elle découvre des artistes dont l’intensité poétique, l’infinie tendresse la bouleversent (Pierre Bonnard, Dubuffet, Miro… ) et dont les souffrances criées résonnent encore dans son corps (Frida Kahlo).

Julie Navarro commence à peindre au début des années 2000 tout en poursuivant des actions menées dans le champ culturel, politique et associatif – autant de missions qui l’ouvriront aux complexités d’une société en souffrance, où l’Autre et ses singulières richesses, participera de sa construction et nourrira son imaginaire artistique.

Elle présente son travail lors d’une exposition personnelle à la Galerie Marie de Holmsky (Paris, 6ème) en mai 2005. Sa vie sera à présent construite autour d’équilibres mouvants entre quêtes artistiques personnelles (peinture, photographie) et actions collectives (elle est aujourd’hui élue dans le 19ème).

La série de photographies baptisée la vieille, exposée au jardin partagé de la rue de Crimée (Paris, 19ème) en novembre 2007, témoigne de ses récentes recherches. En la sculptant démesurément petite, pour la mettre ensuite en scène dans le quartier du bassin de la Villette (photos grand format où elle apparaît à l’échelle humaine), elle installe l’icône bienveillante insidieusement dans l’espace public.

Ses peintures se construisent dans une musique plus silencieuse. La forme s’installe là où elle ne l’attend pas, portée par des évidences indicibles. Lignes et couleurs valsent et courent librement, s’effacent, se retirent et réapparaissent soudainement pour imposer leur sens: des paysages sereins, aérés, qui donnent à respirer, des personnages ambiguës, aux équilibres fragiles, des objets prosaïques qui revisitent d’un clin d’œil amusé ses quêtes d’absolu et recherches vaines de vérité.

Vernissage le 16 mai à 18h30.

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