La Demeure du Chaos est un environnement total, un work in progress. Elle est aujourd’hui devenue une sorte de «Factory», réunissant des artistes en résidence, plus de 3 000 oeuvres et 120 000 visiteurs par an. «A l’heure où la France s’interroge désespérément sur sa perte d’influence artistique dans le monde, sa politique culturelle et notamment sur la notion de gratuité du musée, la Demeure du Chaos est une vraie réponse atypique», estime son créateur Thierry Ehrmann, plasticien et président d’Art Price.
Depuis sa création en 1999 dans la banlieue lyonnaise, la mairie de Saint-Romain-au-Mont-d’Or s’acharne à demander la remise aux normes urbanistiques du bâtiment. Ce qui signifierait tout simplement la destruction intégrale de la Demeure du Chaos.
Dans sa lutte contre le «négationnisme artistique» et pour faire valoir le droit à la liberté d’expression, Thierry Ehrmann a fait porter l’affaire devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui a jugé sa requête irrecevable. Les motifs invoqués sont formellement et officiellement démentis par lui, qui les considère pure «fiction».
Afin de déterminer quel «dysfonctionnement majeur» a conduit à la non-recevabilité de sa requête, l’artiste et ses avocats ont saisi le Garde des Sceaux, lequel vient d’obtenir du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, l’ouverture d’une enquête internationale.
Signer la pétition en soutien à la Demeure du Chaos: http://999ddc.net/ddc/petition