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La courbe de l’oubli

12 Juin - 19 Juil 2008
Vernissage le 11 Juin 2008

Estefanía Peñafiel se joue de la disparition. Elle parle du souvenir, de l’effacement, avec poésie et parvient à dire l’indicible et à montrer l’invisible. Pas étonnant donc, que son outil de prédilection soit une gomme blanche.

Communiqué de presse
Estefanía Peñafiel

La courbe de l’oubli

Dans le cadre du nouveau cycle « CoExpo », la galerie Paul Frèches est heureuse d’annoncer la première exposition personnelle de l’artiste équatorienne Estefanía Peñafiel, remarquée notamment lors de l’exposition des félicités à l’Ensba (Paris), ainsi qu’à l’exposition « Moteur » au Credac (Ivry) en juin 2007. Plusieurs rencontres seront organisées autour de cette exposition.

Disparitions

Estefanía Peñafiel « met en oeuvre » la disparition. Elle nous parle du souvenir et de son refoulement avec poésie et pudeur, parvenant à nous dire l’indicible et nous montrer l’invisible à travers des contenus qui s’annulent dans des oeuvres au dispositif minimal, multi-référencées (histoire, littérature, philosophie nourrissent en effet le projet). Ces traces de l’effacement révèlent nos rapports à l’espace, au temps, à la vie et murmurent une discrète évidence… Avec une « poussière » de gomme, comme dans « Mirage(s) 2. ligne imaginaire (équateur) », elle dessine l’absence.

Opacité blanche
Immaculée, l’exposition présentera une installation sonore – inédite – et plusieurs oeuvres réalisées au moyen du matériau de prédilection de l’artiste: la gomme blanche. De la rue, le visiteur trop pressé aura l’illusion d’un espace vide. Car chez Estefanía Peñafiel, l’oeuvre se découvre et / ou se vérifie…

« Faire l’expérience de l’image au-delà du visible.
Interroger le regard, multiplier les perspectives,
déstabiliser le point de vue.
Opposer une image de à l’image de.
Convoquer l’histoire, évoquer une mémoire.
Instruire le manque dans l’image, chercher l’image qui manque.
Invoquer le latent, le non vu, l’absent, l’invisible.
Faire appel à l’image, appeler par le biais de l’image.
Suivre des traces, laisser des empreintes.
Tisser des liens, explorer des relations.
Véhiculer une transmission.
Agencer le maintenant d’une voix lointaine.
Entre-tenir ses images.
Donner la parole à l’image.
Explorer le contexte, s’y inscrire, le laisser travailler.
Se laisser travailler.
Répéter, re-signifier.
Refaire les gestes, convier les mots, chercher le regard d’autrui.
Regarder ailleurs. Regarder autrement. Regarder encore. »
Estefanía Peñafiel

Vernissage le mercredi 11 juin de 16 h à 21 h, suivi d’une soirée folk (à l’occasion des un an de la galerie).

Le vendredi 27 juin, la Galerie Paul Frèches organise une rencontre autour de l’exposition « La courbe de l’oubli » d’Estefanía Peñafiel-Loaiza.La commissaire invitée, Isabelle Le Normand, présentera la genèse de ce projet puis Marc Lenot (auteur du blog « Lunettes Rouges »), Simon Daireaux (directeur de rédaction du site Biffures.org), Geneviève Besse (historienne de l’art) aborderont chacun leur tour des thèmes relatifs à la démarche d’Estefanía.
Une lecture de Virginie Poitrasson (artiste, performeuse, écrivain) précédera la rencontre.

critique

La Courbe de l’oubli

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