Guillaume Constantin
La Constante des variables
Le travail de Guillaume Constantin se construit à partir d’analogies et d’anachronismes. Que ce soit dans les choix de matériaux (souvent semi-transformés), de types de formats (photographies, ready-mades, objets trouvés, etc.), dans les sources utilisées ou bien les prélèvements et les déplacements qu’il propose, se pose la question de la matérialité et de la temporalité de l’objet qui renvoie inévitablement à celle de l’œuvre d’art et de ses dérivés quotidiens.
Il déploie ainsi des œuvres ambigües qui ricochent les unes sur les autres en devenant tour à tour un jeu sur le médium, le support, un hommage, un détournement, une réappropriation.
«Appropriation, recyclage, détournement et autres déplacements, transformations voire déformations habitent l’Å“uvre de Guillaume Constantin. Développant un travail essentiellement sculptural et d’installation, il conçoit régulièrement des «displays» ou réalise des interventions sur des dispositifs d’exposition préexistants, notamment muséaux, interrogeant le rapport à l’Å“uvre ou à l’objet, sa collection et ses modes de monstration comme de circulation, son histoire, au sein de différents contextes pouvant mettre en tension conservation et disparition, visibilité et absence.
L’artiste remet ainsi littéralement en jeu l’exposition en même temps qu’il en propose une réécriture et une relecture, convoquant la mémoire et les traces du passé.»
Anne-Lou Vicente, Raphaël Brunel et Antoine Marchand
Commissariat
Noëlle Tissier
Vernissage
Vendredi 28 février 2014 à 18h30