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La Collection Rose

16 Mar - 12 Avr 2004

Un bar restaurant à la décoration entièrement rose accueille la collection rose de Nicolas Guirriec. Des dessins de types collages inspirés par la culture populaire, la publicité du milieu du Xxème siècle et par les arts de la rue. Un mélange à la fois drôle et incisif, romantique et trash, déroutant et subjuguant.

Communiqué de presse
Nicolas Guirriec
La Collection Rose

Découvrez la Collection Rose par Nicolas Guirriec.
Une mise en scène des années 50 en peinture
Une technique de collage inspirée du street-art actuel
Une utilisation du rose comme une couleur pop, populaire
C’est parfaitement inutile donc totalement indispensable
Échangistes à Chicago.
Pan, pan, pan
Ça tire son coup
Comme un jeu d’enfants
Les misters macro-phallocrates
Plus très sûrs de leur rang
Sacrifient femmes et mamans
Home Trainer
Les filles suent comme des glaçons
En attendant le représentant REP-VRP-VIP-CRAVATé
Vendeur de mercure, athlète du tapis
Au slogan maquillé: «être belle ce n’est pas un crime
Mais qu’est ce que vous croyez ce n’est pas un crime»
Micro Trottoir
Du brouillard dans les paroles
Des sourires de vitrines
Le ciel qui fait un bruit de micro-ondes réglé sur 5 minutes
Comme un oiseau injurieux du sort
Malavisé dans le potager
Même pas le temps de s’excuser, tout juste un salut militaire
Tout va exploser

Nicolas Guirriec
Nicolas Guirriec est né le 31 décembre 1978. «J’aime l’originalité de ma date de naissance, ça comble dans les conversations. Des études sans intérêts, des intérêts sur un compte à la poste, de l’argent de poche pour finir mon album Panini et pour acheter des tubes, faire des fresques de gouaches sur les affiches à caractères politiques pour essayer de donner des sourires aux cravates.»
Ses sources d’inspirations: «les salles d’attente: le couple qui parlent trop pour couvrir celle qui s’occupe bruyamment en sélectionnant une sonnerie de téléphone. L’observation des choses, je revendique l’intelligence du regard. La société de consommation est un showroom, un endroit de comparaison absolue, de l’international, comme un magazine people, plein de photos avec des vrais gens, des gens vulnérables qui m’apporte l’inspiration nécessaire, il est fascinant de constater tout simplement».

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