Ronan Barrot, Julien Beneyton, Romain Bernini, Katia Bourdarel, Alkis Boutlis, Damien Cadio, Nicolas Darrot, Damien Deroubaix, Gregory Forstner, Cristine Guinamand, Youcef Korichi, Kosta Kulundzic, P. Nicolas Ledoux, Élodie Lesourd, Iris Levasseur, Frédérique Loutz, Marlène Mocquet, Audrey Nervi, Maël Nozahic, Florence Obrecht, Axel Pahlavi, Stéphane Pencréac’h, Raphaëlle Ricol, Lionel Sabatté, Ida Tursic & Wilfried Mille, Jérôme Zonder
La belle peinture est derrière nous
Le Lieu unique présente, sur une proposition de Eva Hober, une exposition manifeste entièrement dédiée à la scène picturale française actuelle et rassemblant 25 artistes. Ce projet a vu le jour en 2010 à Istanbul — en partenariat avec l’Institut Français — puis s’est déplacé à Ankara en 2011, avant de s’arrêter au Lieu unique à Nantes dans quelques semaines et de gagner Maribor (Slovénie) «Capitale européenne de la culture en 2012» puis Los Angeles dans le cadre des échanges «Paris-Los Angeles 2013».
Constituant un ensemble significatif, les artistes invités sont chacun dans des univers visuels forts, mais très différents, qui s’attachent tous à exprimer une violence récurrente. Une tension qui s’annonce omniprésente dans les œuvres de Stéphane Pencréac’h, politique chez Iris Levasseur, mélancolique chez Damien Cadio, cruelle chez Florence Obrecht, sensible chez Audrey Nervi, comique chez Marlène Mocquet, etc…
Première exposition au lieu unique entièrement consacrée à des œuvres picturales, «La belle peinture est derrière nous» est l’occasion rare de découvrir le dynamisme d’une génération, et la pluralité de ses préoccupations, grâce à un ensemble conséquent de pièces et une réalisation in situ de Jérôme Zonder repéré pour son univers qui joue conjointement du comique et de l’inquiétant. Talentueux et représentatifs d’une «autre peinture», qui tend vers la figuration, ces artistes nous proposent une vision tout sauf nostalgique de ce média qu’ils maîtrisent à la perfection et qu’ils veulent vivace comme pour mieux nous prouver que non, la peinture n’est pas morte.