Dans son article, Emmanuelle Lequeux s’interroge sur la position et le poids qu’ont les centres d’art de la banlieue par rapport à leurs homonymes parisiens.
Elle rappelle qu’actuellement, l’Ile-de-France compte une vingtaine de centres d’art contemporain, tous très actifs. Leur point commun? «La plupart brillent par leur généreuse radicalité, couveuses des plasticiens de demain. Loin des blockbusters, la marge se permet des libertés que Paris s’interdit trop souvent». Et la journaliste de citer en exemples les invitations les plus inattendues, comme celle de Micro Onde (Vélizy) qui a encouragé un plasticien (Emmanuel Lagarrigue) à produire pour la première fois un spectacle chorégraphique.
«Paradoxalement, la haute qualité de ces programmations attire davantage l’attention des professionnels étrangers que celle des Parisiens», conclut la journaliste. Plusieurs curateurs ayant travaillé dans les centres d’art de la banlieue (Pierre Bal-Blanc, Claire Le Restif) ont en effet réussi à séduire à l’étranger des institutions et des foires prestigieuses.
Et si finalement, en matière d’art contemporain, la banlieue parisienne était devenue plus avant-gardiste que le Grand Paris?
Lire l’article dans sa totalité: http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/09/26/la-banlieue-friche-benie-pour-l-art-contemporain_1577898_3246.html
Lire sur paris-art.com:
— Galerie Manet, Gennevilliers
— Centre d’art contemporain, Brétigny-sur-Orge
— Ferme du Buisson, Noisiel
— Les Eglises, Chelles