Gloria Friedmann
La 25e heure
Gloria Friedmann, sans jamais s’éloigner de ce qui compose le squelette, l’architecture de son travail –le devenir de l’homme– nous propose ici de nouvelles réflexions. La «pétrication»de notre société et donc l’impossibilité d’avancer, de se projeter, mais aussi l’ère du «out numérisé» nous renvoyant au «prêt à penser». Comment assimiler toutes ces possibilités, toutes les ressources que la terre nous offre? En sommes-nous capables et le voulons-nous vraiment?
Pour sa deuxième exposition personnelle à la galerie, Gloria Friedmann présente 3 nouvelles installations:
Le Grand Sommeil se veut un arrêt sur image, l’évocation d’une civilisation à la fois figée dans son hyperréalité contemporaine et comme issue de l’âge de fer.
Mobile suspendu, fait d’ossements d’animaux et de téléviseurs à la diffusion brouillée, No man’s land réunit restes vivants et traces numériques pour constituer des corps dont les cerveaux électroniques ne fonctionnent plus.
Tel un nouveau «Penseur» fait de Terre et profitant de toutes ses ressources, le concessionaire est cet être pour qui le mal de vivre est liée à sa difficulté à assumer les responsabilités de sa concession planétaire.