Kim Tschang-Yeul : artiste autodidacte entre calligraphie chinoise et art contemporain
Kim Tchang-Yeul porte avec lui l’histoire d’une génération particulière élévée dans les valeurs de la culture traditionnelle de la Corée.
Cet ouvrage, organisé autour de trois axes majeurs, montre d’abord comment l’artiste construit le socle de son travail : apprentissage de la calligraphie chinoise, curiosité pour tous les signes de l’art occidental, pratique de la lecture et surtout du dessin.
Le contexte historique ne lui offre d’autres choix que celui d’une culture autodidacte. C’est son atout majeur. En 1955, la création de l’association Hyundai (qui signifie « contemporain » en coréen) concrétise son souhait de partage et conduit un groupe d’artistes à organiser les premières expositions autonomes.
Kim Tschang-Yeul : un artiste coréen entre New York et Paris
Ce livre explore ensuite l’oeuvre de l’artiste, suite à sa venue en Occident pour des expositions collectives. En 1965, Londres et Paris sont les premières étapes vers New-York, où une bourse de la fondation Rockfeller l’attend.
Le pop-art et l’op-art se révèlent influencent son travail. Enfin, la dernière partie du catalogue s’attache à la « succes story » internationale de Kim Tschang-Yeul. Travaillant à Palaiseau, il peint sa première représentation d’une goutte d’eau: L’Evénement de la nuit. Il trouve ainsi le thème priviligié de son oeuvre, qu’il développe encore aujourd’hui.
La démarche artistique de Kim Tschang-Yeul est analysée dans l’ouvrage par Michel Enrici, historien et critique d’art, Bertrand Raison, écrivain, et Michelle Yun, conservatrice. L’ouvrage présente aussi un entretien entre Kim Tschang-Yeul et Michel Enrici.
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