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Kernel

Communiqué de presse
Cindy Van Acker
Kernel

Horaire : 18h, 16h
Durée :
75 min

— Chorégraphie : Cindy Van Acker
— Interprètes : Tamara Bacci, Perrine Valli, Cindy Van Acker
— Environnement sonore : Mika Vianio (live)
— Lumières : Luc Gendroz, Philip May
— Régie son : Denis Rollet
— Programmation : Philip May
— Costumes : Aline Courvoisier
— Scénographie : Marie Szersnovicz

Pour cette pièce, Cindy Van Acker explore une dimension jusqu’ici peu présente dans son travail : la verticalité. Déchirant le plan horizontal sur lequel se déplacent habituellement ses figures en devenir, elle fait surgir trois corps à la verticale. Une fois ouvert, l’espace ne se referme pas… Il est utilisé dans toutes ses dimensions, toutes ses possibilités de transformation — du sol jusqu’aux murs. Avec la volonté assumée « d’exploser l’espace, les murs, le plafond, le sol pour travailler dans l’illusion de l’infini », elle construit un espace mental sans séparation. L’ensemble des points de la chorégraphie se recomposent sans cesse : changements de rythme, de perspectives, entraînant le public dans un vaste mouvement migratoire. Danseuses, son, spectateurs, tout circule sur la grande carte des territoires à découvrir — rayonnant à partir du noyau, le kernel. Ce noyau — centre spatial et conceptuel de la pièce — est lui-même multiple : repère des corps et du regard, il peut être compris selon différentes acceptations — physiques, biologiques, informatiques… Le kernel, en cybernétique, c’est ce qui permet de mettre en communication les différents composants. Suivant cette interprétation, on peut se demander : comment ça circule, comment ça se met en relation ? Comment ça communique entre les corps ?

Comme des balises, les danseuses envoient des signes, des codes à décrypter. Un système d’entrées et de sorties s’organise, qui dessine un paysage aux multiples points de vue. Comme sur une carte à échelle réelle, l’ensemble ne se laisse entrevoir que par fragments : le regard découvre une ombre seule, suit des croisements, des éparpillements, des moments de réunion. Entre les corps et le noyau, une logique évolutive se déploie, une liaison flottante qui peut évoquer une carte du ciel, rythmée par autant de constellations éphémères et changeantes, un grand circuit imprimé où l’information circule et se recombine sans cesse, dans l’espace en déploiement.

Liens

www.rencontreschoregraphiques.com

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