ART | EXPO

Karishma D’Souza

17 Jan - 28 Fév 2015
Vernissage le 17 Jan 2015

Jeune artiste indienne, Karishma D’Souza donne naissance à des peintures qui, selon elle, sont des collections de récits, fondés sur l’observation, la sagesse et la perception des gens au quotidien. Elle s’inspire des miniatures mogholes et pahâris, cherchant dans chaque peinture une quiétude absolue.

Karishma D’Souza
Karishma D’Souza

Née à Mumbai en 1983, Karishma D’Souza est une jeune peintre de la scène artistique indienne. Diplômée de l’Université de Baroda, Karishma D’Souza a été découverte en Europe lors d’une résidence à la Rijksakademie à Amsterdam.

Dans l’œuvre de Karishma D’Souza, la mémoire de lieux, d’histoires et de gens est le vecteur de l’univers psychologique. Liées aux expériences vécues, ses peintures constituent des espaces de reconnaissance de parcours et de réalités personnelles tissées ensemble.

Karishma D’Souza livre ici quelques réflexions sur son travail:
«Mes peintures s’inspirent des miniatures mogholes et pahâris: la géométrie et la joie de vivre, la tranquillité, en souvenir d’un peintre de miniatures rajahsthani qui travaillait avec un pinceau fin, en concentration profonde, et dans une communauté où l’œuvre n’a pas d’auteur individualisé.

Dans une peinture, je cherche la quiétude absolue. Le personnage humain y joue un rôle de témoin. Cela a existé, cela a eu lieu, puisque nous nous en souvenons. Les actes ainsi que leurs conséquences persistent, et à cause de la diabolisation tout le monde se perd, à la folie.

Et puis il y a l’amour, qui pénètre les espaces les plus éloignés, qui n’est jamais en reste. La poésie des gens. Les peintures sont des hymnes aux bras qui serrent, des missives à ceux que j’aime.

Les peintures contiennent des souvenirs, documentent des lieux visités, habités, des lieux bien connus et intériorisés, à travers des poèmes lus qui traversent le temps et nourrissent les circonstances, les réalités du présent, en ouvrant encore à une pause, à une reconnaissance. Ce sont des collections de récits, fondés sur l’observation, sur la sagesse et la perception des gens au quotidien. A travers elles, on espère concrétiser quelque chose de connu en lieu de repos, entraperçu ou ressenti, dans un pas qui déplacera les frontières du récit de sorte qu’il n’a de cesse de s’élargir, pour tout tenir, tout embrasser, tout inclure.
Pour résumer Spinoza, plus une chose est parfaite, plus elle a de réalité.»

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