L’exposition « Les Figures et les formes », à la galerie parisienne Thomas Bernard-Cortex Athletico, aborde l’œuvre pluridisciplinaire de Karina Bisch sous l’angle de sa facette fondamentale, la peinture.
« Les Figures et les formes » : sept nouvelles œuvres de Karina Bisch
L’exposition présente sept œuvres de Karina Bisch qui permettent d‘appréhender son travail sous l’angle de la peinture. Sous la forme de tableaux autonomes, de combinaisons et d’échantillons, ces œuvres soulignent combien, même si, particulièrement ces dernières années, la pratique de l’artiste s’est ouverte à une plus grande variété de techniques et disciplines, elle demeure avant tout celle d’une peintre.
Les dernières réalisations de Karina Bisch reprennent les éléments du vocabulaire invariable de la modernité que sont l’abstraction, la grille et la couleur, la composition), mais en usent de façon décalée en les associant à des coulures, des biais, les coulures, de la matière non picturale, de la broderie… La poupée Alpha, pièce de la taille d’un adulte faite de morceaux de toile, tissu et laine recouverts de motifs géométriques à la peinture acrylique et assemblés en patchwork, devient un personnage de peinture.
La peinture, centrale dans la pratique pluridisciplinaire de Karina Bisch
On retrouve à travers la poupée Alpha la figure de l’Arlequin que Karina Bisch se réapproprie en la féminisant et en l’incarnant pour en faire à la fois son avatar métaphorique représentant son statut d’artiste pluridisciplinaire, le support d’une mise en scène d’elle-même et de ses proches, et un moyen d’explorer la dimension théâtrale de l’existence. L’œuvre de Karina Bisch, dans laquelle la peinture sur toile s’ouvre à la peinture sur soie, à la sculpture monumentale, à l’installation et à la performance, forme un théâtre total, où Arlequine est autant une protagoniste qu’un prétexte.