Florent Mattei
Jusqu’ici, tout va bien…
La mise en scène, les jeux de lumière, les tirages « grand format » particulièrement léchés sont autant d’outils de distanciation empreintés à l’univers cinématographique. Les scènes sombres, postindustrielles, limite glauques.
Si les photographies font référence au climat social (multiplication des gardes à vue, violence physique et sociale) qui sent l’insurrection à plein nez, Florent Mattei se détache néanmoins d’un art slogan ou revendicatif.
Il spécule, magnifiant les extrêmes, que tout pourrait nous exploser à la gueule. Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…