Jouer avec des choses mortes

Communiqué de presse
Boris Achour
Jouer avec des choses mortes

«Bande-annonce:
Bienvenue sur le plateau de Jouer avec des choses mortes, bienvenue à Jouer avec des choses mortes Land, bienvenue dans le Centre Commercial Jouer avec des choses mortes.
Bienvenue dans un décor. Bienvenue dans un paysage. Paysage = le spectateur est à l’intérieur de ce qu’il observe (un espace arpentable, un agglomérat-condensation d’éléments hétérogènes et non résolus). Il en fait partie, il n’a pas un Point de Vue Unique duquel observer ce paysage: l’observation se fait par la promenade (= temps + mouvement). Un paysage comme lieu de brassage syncrétique, une tentative d’imaginaire dé-formaté, une dynamique de rapports de forces entre affects, entre formes de représentations, entre manifeste et latent. L’imaginaire comme formation de compromis entre ces forces en conflits. Un espace temps de déambulation ou tout ne serait pas donné, un rébus sans solution, un montage d’éléments empruntés, un format indécidé.
Jouer avec des choses mortes est à la fois un paysage, un décor de spectacle d’école maternelle, un plateau de jeu télévisé, un mini-parc d’attractions, mais aussi un film tourné dans ce décor.
Se déplacer dans un environnement et en même temps regarder un film intégré dans lequel des personnages jouent dans ce décor.
Différentes temporalités simultanées: le temps présent de l’environnement dans lequel évoluer, le temps propre à la déambulation, le temps sans fin du film.
Bientôt dans un centre d’art près de chez vous.»