— Auteurs : Jean-Pierre Rehm, Ramon Tio Bellido ; Avant propos de Hélène Chouteau, Laurence Gateau et Sophie Legrandjacques
— Éditeurs : La Galerie, Noisy-le-Sec / Le Grand Café, Saint-Nazaire / Villa Arson, Nice
— Année : 2003
— Format : 20 x 25 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 96
— Langues : français, anglais, espagnol
— ISBN : 2-913689-10-8
— Prix : 20 €
Avant propos
par Hélène Chouteau, Laurence Gateau et Sophie Legrandjacques (extrait, p. 6)
Cet ouvrage traite principalement des œuvres récentes tout en s’appuyant sur des travaux plus anciens. Les textes de Ramon Tio Bellido et de Jean-Pierre Rehm proposent, en se complétant, une mise en perspective de l’évolution du travail depuis son origine et une analyse des rapports qu’il instaure entre architecture, temps, fiction, simulacre, spectateur, objet et écriture cinématographique. Architecte de formation, Jordi Colomer s’est consacré, à ses débuts, à la sculpture entendue dans son acception mobilière. Depuis ces cinq ou six dernières années, s’il explore toujours les thèmes initiaux de son œuvre, il conçoit principalement des installations vidéographiques constituées de structures architectoniques et de projections qu’il définit comme des «sculptures dilatées». Dilatées dans l’espace et dans le temps, les œuvres de Jordi Colomer opèrent de fines altérations et hybridations, entre image fixe et image mouvement, entre abstraction et récit, entre monumentalité et domesticité, entre onirisme et document. Objets non formatés, elles ne cèdent jamais au spectaculaire ou au confort de l’élégance scénographiée. Elles sont des espaces hétérogènes, spéculatifs et ouverts à l’expérimentation. C’est là que se manifestent toute la pertinence, la singularité et l’actualité de l’œuvre de Jordi Colomer.
(Texte publié avec l’aimable autorisation de La Galerie — Tous droits réservés)
L’artiste
Jordi Colomer est né en 1962 en Espagne. Il vit et travaille à Barcelone.
Les auteurs
Jean-Pierre Rehm est critique d’art et de cinéma. Commissaire indépendant, il dirige le post-diplôme Art à l’École nationale des beaux-arts de Lyon. Membre du conseil éditorial des Cahiers du Cinéma, il est aussi délégué général du festival international du Documentaire de Marseille.
Ramon Tio Bellido est secrétaire général de l’Aica. Il dirige la maîtrise des sciences et techniques, métiers de l’exposition, à l’université Rennes II Haute-Bretagne.
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