L’exposition « Vocoder & Camouflage : Tactics of Decay » à Passerelle, Centre d’art contemporain de Brest, présente une installation de Jonathan Uliel Saldanha qui met en scène la notion de toxicité électrique.
Vocoder & Camouflage, une immersion dans la toxicité électrique
L’installation Vocoder & Camouflage marque la dernière étape d’une recherche au long cours que mène Jonathan Uliel Saldanha autour des émissions acoustiques souterraines que l’on peut percevoir comme l’expression de l’inconscient collectif de la Terre. Une recherche qui s’inscrit dans son travail sur le son, la scénographie et la vidéo.
A la croisée de l’art plastique et musical, l’univers de Jonathan Uliel Saldanha aborde les territoires sonores de la jungle et du dub en s’intéressant aux sonorités négatives ou intracrâniennes, aux fréquences subsoniques et aux relations du son avec ses fantômes.
Jonathan Uliel Saldanha, à la croisée de l’art plastique et musical
L’installation de Jonathan Uliel Saldanha se présente comme un environnement immersif, une sorte de jungle en technicolor suspendue, composée de débris floraux que révèlent des spasmes de lumière, de son, d’odeurs et de fumée libérés selon le processus organique de la décomposition végétale. On y pénètre comme dans une forêt hantée de spectres, d’échos de voix disparues et d’éclairs de lumière filtrée. La masse végétale se fait écran sur lequel se projette l’optimisme numérique dans toute sa décadence.
Dans le cadre du festival DañsFabrik, qui explore les rapports entre danse contemporaine et arts visuels, l’installation Vocoder & Camouflage sera activée par deux procédures intitulées Tactics of Decay qui moduleront la toxicité mise en jeu dans sa jungle chromatique.