Atlas (2014) est le fruit d’une coopération entre le studio de design new-yorkais L & G (Ladies and Gentlemen Studio) et l’artiste designer verrier basé à Seattle, John Hogan. Lampes à poser réalisées à la main, chaque pièce de la collection Atlas Table Light est unique. Objet précieux, chaque lampe inclut une sorte de lentille de diffusion, en verre massif, sculptée par John Hogan. Amplificateur d’effets optiques, ce diffuseur en verre est diversement agrémenté de feuilles d’argent, miroir et verre iridescent. Chacune de ces lentilles est conçue pour être indépendante de la base. Et ce, de façon à pouvoir être saisie, manipulée, explorée par l’utilisateur. La base de la lampe Atlas, également réalisée à la main, se compose de cuivre ou laiton brossé, de marbre, ainsi que de Corian (un matériau composite, à base de résine acrylique, créé par la marque DuPont de Nemours).
Lampes à poser Atlas, des designers John Hogan et Ladies and Gentlemen Studio
Pièces uniques, chaque lampe Atlas semble contenir un fragment de monde, de planète. Tout en permettant des jeux de lumière, de photons. Le nom fait peut-être référence au Titan de la mythologie grecque, Atlas, portant le monde sur ses épaules. La base d’Atlas est conçue pour mettre en valeur l’élément en verre, permettant ainsi d’en moduler les positions. Un choix esthétique cohérent avec l’ensemble de la ligne éditoriale du Ladies and Gentlemen Studio, conjuguant minimalisme et sophistication. Soit une « austérité ludique », pour utiliser leurs propres mots. Et ce, à l’aune d’une envie d’inspirer un sens de l’émerveillement. Peut-être ce que Socrate appelait thaumazein : cet étonnement qu’il plaçait à la base de toute attitude philosophique, en tant que précurseur, qu’élément déclencheur. Et cultivant l’émerveillement, les lampes Atlas distillent ainsi une sorte de beauté insaisissable.
Collection Atlas : des pièces uniques, en verre sculpté, pour une lumière modulée
Jouant sur la proximité entre verre, lumière et minéraux, la lentille de la lampe Atlas oscille entre pierre de lune, agate et opale. Pour des coefficients de réfraction changeants, permettant ainsi des modulations de fréquence et la perception de couleurs changeantes. Des variations qui échappent à l’uniformité du prisme, en valorisant plutôt les interférences, le bruit, le brouillage dans la transmission du signal lumineux. Offrant ainsi une expérience d’éclairage où l’information lumineuse, entre richesse et non-sens, échappe à toute mémorisation. Un signal trop dense pour être mémorisé, et dont on ne peut faire l’expérience de saisie qu’en temps réel. Autrement dit : une lampe à la fois jolie et étonnante, pour une époque où l’information transite aussi par la lumière.