L’exposition « La Bibliothèque grise – Ch. 2 : La réserve » au BBB, centre d’art de Toulouse, réunit des productions éditoriales, des films et des objets qui explorent les pratiques de transmission du savoir, l’archivage et la documentation.
« La Bibliothèque grise » : une exploration de la transmission des savoirs
L’exposition s’inscrit dans la continuité du projet de « La Bibliothèque grise », qui vise à rassembler des ressources de toutes sortes (documents, livres, images et objets) pour alimenter des expositions, des éditions et des ateliers autour des pratiques, des lieux, des objets et des formes qui permettent la transmission des connaissances et des savoirs.
« La Bibliothèque grise » aborde les champs de la pédagogie, de l’histoire du livre et de l’édition, et leur relation à l’art et au design pour dévoiler la dimension esthétique de certains processus de transmission et la façon dont ils interviennent dans la construction des individus.
Films et éditions s’intéressent à l’archivage, à la documentation et à la transmission
Le deuxième chapitre, intitulé « La Bibliothèque grise – Ch. 2 : La réserve », réunit diverses réalisations qui ont été conçues en lien avec les ressources de « La Bibliothèque grise », que ce soit en s’en nourrissant ou en s’y opposant. Deux films de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar s’intéressent aux lieux de savoir que sont les musées et les bibliothèques. Celui intitulé La réserve a été tourné dans les réserves du Musée national de l’éducation à Rouen. Il montre la richesse de sa collection tout en présentant parfois les objets qui la constituent en décalage avec leurs usages.
Dans le film Un livres, une jeune femme collecte des éléments au gré de ses rencontres et expériences de lecture, éléments qu’elle assemble en un ouvrage mis à disposition du public dans l’exposition. Cette dernière fait en effet de « La Bibliothèque grise » un espace où les visiteurs pourront à leur tour utiliser ses ressources.