Jean-Michel Sanejouand
Jean-Michel Sanejouand
Dans un souci d’engagement sans cesse renouvelé auprès d’artistes français, nous invitons cette année Jean-Michel Sanejouand le temps d’une monographie dans le cadre de l’exposition annuelle consacrée à la collection du Frac Île-de-France.
Issue de la scène artistique des années 60, l’œuvre de Jean-Michel Sanejouand reste inclassable. Elle surprend par sa radicalité, sa remise en cause formelle permanente qui est parfaitement traduite par le choix des œuvres acquises par le Frac : Fauteuil et Carré de toile rouge (1966), Espace-peinture, 23 octobre 1978 (1978), Le silence (1996) et Tricuspide (2004).
Chacune de ces œuvres correspond en effet à l’une des séries qui composent son travail parmi lesquelles : les Charges-Objets (1963-1967), les Espaces-Peintures (1978-1986), les Sculptures (depuis 1989) et les Espaces-Critiques (depuis 2002).
Loin d’être le simple résultat de l’expression d’une liberté formelle, l’œuvre de Jean-Michel Sanejouand nourrie de nombreuses ruptures, a été saluée par de nombreuses institutions françaises et étrangères dont le Centre Georges Pompidou en 1995.
Au Plateau, Jean-Michel Sanejouand expose un ensemble de pièces, niant tout repère chronologique, et représentatif de son travail. Des oeuvres de la collection du Frac Ile-de-France voisinent avec des sculptures et peintures, une «Organisation d’espace» créée in situ et une pièce monumentale, Le Magicien, en extérieur qui accueille le visiteur.
Cette mise en perspective témoigne de l’importance de l’œuvre et des liens qui l’unissent aux grandes orientations de la collection du Frac parmi lesquelles le rôle de l’objet manufacturé dans les arts plastiques. De plus, la présentation de l’espace critique, Tricuspide, travail de citation d’œuvres antérieures, renvoie à une problématique sans cesse interrogée quand on constitue une collection, celle du parcours artistique.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Maxence Alcalde sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
Jean-Michel Sanejouand