Jean-Luc Moulène
Jean-Luc Moulène
Par cette exposition placée entre le noir et la nuit, la ténèbre et la pénombre, divers soleils, Jean-Luc Moulène excave nos manières de figurer, de circonscrire un monde dans cette zone trouble entre réel et apparition.
Les œuvres présentées à la Galerie Chantal Crousel, par leur souci d’élaboration de la forme, de la couleur, de l’échelle, par le travail de “l’apparat” créent les conditions d’une approche tant sensible que réflexive.
Plus intéressé par les systèmes et la modélisation que par les croyances, l’artiste relance les multiples connexions implicites, hermétiques et closes de nos représentations vers un nouveau théâtre mental et impersonnel aux horizons incompatibles, aux perspectives hallucinées, aux solutions solubles.
Quelque chose généralisée, modèle sphérique constitué de plats de métal coloré, occupe l’espace entier d’une salle. Le volume empêche le spectateur d’y entrer plus en avant. En revanche, son regard peut pénétrer et parcourir à loisir cette structure borroméenne. La Boule fixe, topographie de pavés noirs lui répond en échos durs, opaques tandis que Cinq Concentrés concentriques ainsi que Quelque chose noir et ombre rayonnent, comme autant de lignes directrices mobiles structurant l’espace d’exposition. Trois Standards nous rappellent à l’architecture, La Fontaine des Amoureux et L’Echelle nous invitent à la ronde.
Article sur l’exposition dans paris-art.com
Pour lire l’article rédigé par Julia Peker, cliquez sur le lien ci-dessous.