Lise Stoufflet
Je jou(i)e
« J’aime que l’on voit dans mes dessins, une expression de névroses personnelles, l’idée d’auto-psychanalyse dans l’acte de création, cette partie de ma personnalité et de mon histoire qui pourrait s’immiscer dans mon travail ». (Lise Stoufflet)
Cependant mon objectif n’est pas de parler de moi, ni de me dévoiler, je préfère que le spectateur ressente devant mes dessins ce que son histoire et ses propres souvenirs l’incitent à ressentir.
S’il pense voir des dessins tirés de rêves, cauchemars ou angoisses qui me serait personnels, il ne doit pas perdre de vue que tout comme un auteur romanesque, je peux aussi m’inventer des névroses. » (Lise Stoufflet)
Pas de complaisance chez Lise Stoufflet: « L’acte de dessiner est une tentative pour sauvegarder une image. Cela soulève la question de la présence et de l’absence, lutte obstinée contre l’effacement de la mémoire et donc, dans un sens, contre la mort. Dessiner quelque chose, c’est assurer sa survie. »
L’intérêt de sa démarche réside dans sa « volonté de laisser une trace pérenne d’images éphémères, volatiles, passagères qui viennent de notre quotidiens, de nos pensées, de nos souvenirs. »