JardÃn interior de Javier Pérez
Fidèle à des matériaux organiques (crin de cheval, charbon), ou délicats (verre, miroir, marbre), l’artiste propose aujourd’hui pour sa première exposition à la galerie Claudine Papillon un univers où les formes vivantes sont en perpétuelle évolution, avec «Linea de horizonte» et le début d’une nouvelle série, «HÃbrido I».
Pour finir une année d’expositions en France après le FRAC Haute-Normandie et le Musée des Beaux-Arts de Rouen, Javier Pérez a conçu cette exposition d’œuvres inédites et récentes autour d’un jardin intérieur où tout semble être lié au développement dans le temps. On pénètre de bronches en branches et de corps en coeurs à travers une succession de métamorphoses que l’on découvre avec «Paisaje I, II, III»; «Mutaciones VII» toujours avec cette relation d’ambiguïté et d’étrangeté.
Javier Pérez utilise des éléments de la nature et les transforme «pour créer un univers naturel à travers l’artifice» dit-il. La couleur rouge, désormais marque de reconnaissance, qui, reflet du flux sanguin, contraste avec le noir de la pièce centrale HÃbrido I et avec le squelette de verre, Narcissus. L’ensemble s’impose, avec fragilité, à l’image de l’artiste peut-être ? Entre deux frontières, Javier Pérez, artiste et sujet nous invite à partager son Jardin secret au croisement des techniques, des matériaux et de ses idées.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Stéphane Lecomte sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
Jardin interior