L’exposition «Japon! Design et arts décoratifs des années 1950 à 2000», présentée au musée Mandet, à Riom, rassemble près de quatre-vingt-dix Å“uvres et réunit des pièces de mobilier, d’orfèvrerie, de verrerie et des objets en céramique et en bambou. Issues de collections publiques ou prêtées par des collectionneurs privés, ces créations témoignent de l’attachement profond des designers japonais à leur culture et aux traditions de leur pays.
Des arts traditionnels aux Å“uvres contemporaines
En mettant en perspective les pièces de maîtres reconnus des arts décoratifs et du design, à l’instar de Sori Yanagi, avec celles de jeunes créateurs tels que Hideki Yoshimoto ou encore l’architecte Shigeru Ban, l’exposition met l’accent sur le principe de continuité entre la création contemporaine japonaise et l’art du passé. Son propos est de montrer comment, durant ces soixante dernières années, les designers ont su s’inspirer de l’artisanat japonais tout en s’adaptant aux évolutions formelles et aux matériaux nouveaux.
Un design au service de l’harmonie
Enfin, les œuvres exposées traduisent l’importance, pour les créateurs japonais, de développer une intimité entre l’homme et son environnement. Le design japonais a en effet maintenu le désir, plus ou moins prononcé selon les décennies, de favoriser l’harmonie entre les espaces de vie et ceux qui les habitent. Anne Gossot, professeur en études japonaises à l’université Bordeaux-Montaigne, animera le 24 septembre 2016 à 14h30 une conférence intitulée «Les dessous du design mobilier 1950-2016, du point de vue de l’exposition».