Communiqué de presse
James Rielly
James Rielly
Pour Jean-Charles Vergnes, « L’œuvre de James Rielly se manifeste, en apparence, par une relative simplicité – et donc par une certaine acceptabilité – des images qu’elle donne à voir. Exclusivement portée sur la représentation de la figure humaine, contingentée par une gamme chromatique réduite aux couleurs primaires et pastel, elle révèle pourtant une propension au parasitage et au contrepied par la présence conjointe d’un humour plutôt sombre, du fameux nonsense britannique et de la distillation parcimonieuse d’un cynisme et d’un sens de la terreur grinçants. »
Inspiré par des faits divers piochés au hasard des tabloïds, l’artiste gallois James Rielly s’intéresse au corps, à la figure, à l’humain. Un humain qui commence toujours par sonner creux, qui finit toujours par sonner faux. Galerie de portraits et de « scènes de genres » couvrant un large éventail allant du cadre d’entreprise de la middle class à l’album de famille, ses peintures à la fois naïves et cruelles donnent à l’humanité simple une tournure dure et effrayante. Ses personnages évoquent tour à tour les violences familiales, l’infantilisation de l’adulte en crise identitaire ou les diverses dégénérescences qui dissolvent l’individu dans un devenir animal teinté de médiocrité, de vulgarité et de sordide.