J’aime l’Amérique de Mounir Fatmi
En revisitant l’histoire de l’art, passant de Jasper Johns à Joseph Beuys, du Pop art à l’Arte povera, de l’art tout court à la politique, Mounir Fatmi transforme la bannière étoilée en un immense obstacle impossible à surmonter. Il place le spectateur face à un mur, comme celui en projet qui séparera les Etats-Unis du Mexique, et propose une actualisation de l’histoire.
J’aime l’Amérique est une construction-déconstruction du drapeau américain à la manière de Derrida. C’est aussi une réponse sans équivoque aux discours sécuritaires et accusateurs des pays riches face au flot d’immigrants qui rêvent de franchir les frontières et sauter les obstacles souvent au péril de leurs vies.
Article sur l’exposition
Nous vous invitons à lire l’article rédigé par Pierre Juhasz sur cette exposition en cliquant sur le lien présent ci-dessous.
critique
J’aime l’Amérique