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Ivan Messac. Å’uvres sur papier

A l’occasion d’une exposition itinérante, le 19, centre régional d’art contemporain de Montbéliard, présente le travail d’Ivan Messac, qui emploie collages, peinture, dessin ou pochoir pour exécuter des œuvres graphiques largement influencées par le Pop Art ou le Nouveau Réalisme.

Information

Présentation
Philippe Cyroulnik, Gérard-Georges Lemaire
Ivan Messac. Å’uvres sur papier

Cet ouvrage est publié à l’occasion des expositions d’Ivan Messac à la Galerie IUFM Confluence(s), à Lyon, du 10 mai au 29 juin, à l’Espace Lumière, au Hénin-Beaumont, du 13 juin au 13 juillet, et à l’Ecole d’art Gérard Jacquot de Belfort, du 12 octobre au 1er décembre 2007.

Extraits de «Florilège pour Ivan Messac», de Philippe Cyroulnik
«Ivan Messac a fait de la « res publica » le sujet de ses peintures
Mais le monde pour lui se décline la fois au subjectif et au collectif
à la mesure de l’histoire et à celle de nos mythes.
Son dessin happe, cerne, démonte le réel pour le restituer en une floraison d’images, de traits et de couleurs.
Il découpe dans le réel à la couleur pour en révéler les figures.
Il donne aux passions du monde les couleurs de sa palette: vives, lestes et allègres,
Scintillantes comme les lumières du jour.
Il nous entraîne dans le tourbillon de la vie qui parfois s’arrête sur le mauvais numéro.
Mélodrames en noir et blanc, ses dessins racontent sans fioriture les aventures de l’objet et les conflits qui nous traversent.
Ils nous jettent en pâture nos diamants sur canapé et les belles américaines de nos Edens perdus
La vie des choses se décline en lignes où s’entrecroisent le réel et l’imaginaire
A l’éventail de la couleur ils viennent nous offrir les éclats de la vie moderne.
La vie moderne:
Ce sont les clowns du cirque et les voitures américaines
Le spectacle du monde en quadrichromie et en noir et blanc.
Ce sont les fantômes de nos intérieurs où les choses régissent la vie
Ce sont ici loterie et les couleurs du temps qui ble
Ce sont le chœur des policiers et les morts anonymes
Le dormeur de la rue que surplombe l’ombre de nos gardes prétoriennes.
C’est une Lolita aux couleurs de la passion
Ce sont nos multiples Olympias
Rouge désir,
Vert espoir,
Jaune acidulé.»

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