Communiqué de presse
Peter Buggenhout
It’s a strange, strange world, Sally
Après avoir montré en 2007 pour la première fois à Paris, une oeuvre de Peter Buggenhout (né en 1963 en Belgique) lors de l’exposition «Mutatis Mutandis», La Maison rouge présente sa première exposition monographique en France.
Ses oeuvres métamorphosent des matériaux abandonnés, objets de récupération et résidus organiques. Déclenchant une réaction ambivalente d’attraction et de répulsion, ces formes indéfinissables, autonomes et solitaires, s’apparentent autant à des univers en miniature, qu’à des éléments d’un macrocosme fantasmagorique, «objets archéologiques du présent ou du futur».
Un ensemble important d’oeuvres permettra de découvrir l’univers singulier de l’artiste. Les trois catégories de sculptures, proches de l’informe et qui échappent à toute classification, seront déclinées dans l’exposition; celles recouvertes de poussière (The Blind leading the Blind), avec quatre grandes
pièces, une étonnante installation de poussière in-situ occupant une salle de 120 m, et aussi celles imprégnées de sang animal (Gorgo) ou celles fabriquées à partir de viscères.
Publication
Une monographie de 216 pages brochée trilingue (français, anglais, néerlandais), It’s a strange, strange world, Sally avec des textes de Sofie van Loo, Michael Amy, Hans Theys, Thomas Rieger et Peter Buggenhout est sortie en avril 2010 aux Éditions Lannoo.
critique
It’s a strange, strange world, Sally