It is easy to pity, but much harder to understand, (Attention flottante)

Communiqué de presse
Roland Rauschmeier
It is easy to pity, but much harder to understand, (Attention flottante)

Pour le dix-huitième épisode de son programme d’expositions « Suggestion de présentation », Tripode offre une carte blanche à We do art!!! qui a choisi d’inviter Roland Rauschmeier à réaliser une nouvelle exposition dans la galerie noire de l’espace Diderot, à Rezé.

We do art!!! a d’abord été un atelier et un espace d’expositions, entre 2007 et 2009. Il était l’initiative d’un artiste aux goûts plutôt avisés et dont l’énergie plut beaucoup à Tripode.

Il y avait une façon de faire de l’art qui était libre, autonome, souple et dynamique, avec la dose suffisante d’impatience pour faire exister les projets dans des temps records. Ainsi des artistes parisiens, londoniens ou lausannais sont passés à Nantes montrer leur travail et soutenir We do art!!!

« It is easy to pity, but much harder to understand, (Attention Flottante) » est la première présentation des oeuvres de l’artiste Roland Rauschmeier en France. Après des études de philosophie analytique, il a étudié à l’académie des beaux-arts de Vienne avec l’artiste conceptuelle Renée Green, et a passé son diplôme sous la direction de la vidéaste, originaire de Lublijana, Marina Grzinic.

Dans ses assemblages spatiaux, il combine matériaux, contenus et techniques sans réduire sa pratique à une signature artistique particulière ou à une focalisation du contenu.

Cependant l’arrangement précis des oeuvres dans le contexte de l’exposition génère un point de vue individuel sur les choses, qui sait jouer avec les paramètres auratiques des arts plastiques.

Cette exposition, qui a été conçue spécialement pour Tripode, tourne autour de la notion d’attention flottante, issue de la psychanalyse. Dans cet état mental, de nouvelles idées et concepts, qui sont fortement influencés par le subconscient, sont synthétisés par une association libre.

Ainsi il est possible de laisser communiquer entre elles des positions totalement contraires sans être censuré par la critique analytique de la conscience.

L’artiste poursuit cette approche de façon conséquente, entre autre en travaillant avec d’autres artistes comme Ulu Braun ou Achim Stiermann. Les oeuvres issues de ces collaborations sont aussi intégrées dans la structure de l’exposition et permettent pour une première fois une vue d’ensemble de l’édifice théorique complexe de l’artiste.