Pourquoi vous être associée au projet Slick ?
J’ai ouvert ma galerie à Paris il y a un an et demi dans le quartier d’Alésia, dans le quatorzième arrondissement. Pour une toute jeune galerie comme la mienne, ce n’est pas évident d’accroître sa visibilité sur le devant de la scène parisienne et internationale. Cette année, les tarifs de la Fiac ont encore augmenté ! C’est inaccessible pour beaucoup de galeristes qui présentent néanmoins de artistes intéressants et qui méritent cette visibilité qu’offrent les foires d’art contemporain.
En quoi ce nouveau concept de foire vous séduit-il ?
Je suis vraiment heureuse de voir que de nouvelles foires d’art contemporain voient enfin le jour à Paris. Je ne considère pas la Fiac comme un idéal. Slick correspond davantage à mon créneau en tant que galerie présentant de jeunes artistes émergents. C’est une formidable opportunité de faire découvrir les artistes dont je défends le travail. Pendant la foire, François Chaignaud présente une performance intitulée «La Culture des individu.e.s», qui mêle la danse, le chant lyrique, la musique. Elle est répétée en boucle au sein d’un espace réduit et clos qui limite le nombre de spectateurs et crée une proximité avec eux.
Qu’attendez-vous de Slick ?
J’espère élargir mon réseau français et rencontrer aussi des commissaires internationaux. Je suis curieuse de voir qui va venir…
> Propos recueillis par Anne-Lou Vicente.
www.slick-paris.com
www.paris-art.com/event_detail-7054.html