En quoi consiste le travail que vous exposez à Slick cette année ?
Mon travail explore les possibilités imaginaires du monde organique, du végétal dans ses micro et ses macro-apparences. Je compose des végétaux imaginaires, sur lesquels le spectateur peut agir, un «herbier» animé auquel on a donné le nom de Mμ, préfixe du mot grec «micro».
Comment se déroule l’exploration de cet univers ?
Les micro-organismes sont figurés comme dans une «boîte de Petri» (fine boîte cylindrique utilisée en biologie pour l’observation au microcope, Ndlr) virtuelle. Il sont également représentés dans une série d’images numérisées, réalisées en diasec, nommées les Mμtamorphes.
On peut les observer sur un Dvd, H2O, accompagné d’une création musicale réalisée à partir de ma voix, et agir sur eux grâce au Cd-Rom Mμ-herbier: les organismes peuvent êtres développés, bouturés, pour créer une nouvelle architecture des plantes, selon de nouvelles lois, au sein d’un «laboratoire tactile» de l’imaginaire.
Quelle suite souhaitez-vous donner à ce projet ?
A terme une structure architecturale devrait être créée, pour que le spectateur connaisse une immersion totale dans une sculpture-écran où serait projeté ce nouveau monde créé, et sur lequel il pourrait agir.
> Propos recueillis par Magali Lesauvage.
www.slick-paris.com
www.paris-art.com/event_detail-7054.html