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Insignificant Others (learning to look sideways)/ It’s going to get worse and worse and worse, my friend

Communiqué de presse
An Kaler, Lisbeth Gruwez

Insignificant Others (learning to look sideways)/ It’s going to get worse and worse and worse, my friend

An Kaler, Insignificant Others (learning to look sideways)
Dans le trio (formé de la canadienne Antonija Livingstone, d’Alex Baczynski-Jenkins, et d’elle-même), les trois corps semblent ne jamais «échanger», entrer en relation directe: «insignificant others».

Vecteurs chacun de leur propre mouvement, les interprètes semblent isolés dans leur champ énergétique qui requiert toute leur attention, en quête de leur propre façon d’habiter l’espace et leurs corps, jouant de postures qui font de la torsion et de l’expansion une ligne de fuite et de conduite. Au mieux, on peut entrevoir le croisement de l’axe des regards, l’entremêlement des bras formé par leurs ombres sur le mur.
Paradoxalement, pourtant, ils forment des figures qui jouent entre elles, se composent et se décomposent. Plus que par le regard ou le toucher, les connexions opèrent par la vitesse, le rythme, les lignes qu’ils forment, ainsi que par leur manière d’être «neutres», androgynes – la chorégraphe joue de l’identité complexe des corps, dont il est difficile de déterminer d’emblée le genre.
Il se dégage de la pièce un sentiment trouble et fort, celui d’assister aux façons de partager un espace commun à partir de singularités et de solitudes affirmées: «learning to look sideways».
Laure Dautzenberg

Conception: An Kaler
Interprétation: Alex Baczynski-Jenkins, An Kaler, Antonija Livingstone
Lumières: Bruno Pocheron
Scénographie: Stéphanie Rauch
Musique et son: Brendan Dougherty
Dramaturgie: Heike Albrecht
Durée: 60 minutes

Lisbeth Gruwez, Its going to get worse and worse and worse, my friend
Un discours peut être une arme puissante. À travers les siècles, les discours idéologiques ont poussé des foules innombrables à agir, pour le meilleur ou pour le pire. Le seul pouvoir des mots a déclenché des révolutions et des guerres. Mais un discours conduit souvent aussi l’orateur à un état de transe où il se perd dans un flot de paroles obsessionnel et extatique et le pouvoir d’un discours dépend souvent de la transe de l’orateur.
Lisbeth Gruwez danse cette transe extatique, en s’inspirant de fragments de discours du télévangéliste américain ultraconservateur Jimmy Swaggart. D’abord, le jargon est amical et pacifique, mais bientôt son désir compulsif de persuasion laisse apparaître un désespoir grandissant. Finalement, il expose sa nature la plus profonde: la violence.

Conception, danse et chorégraphie: Lisbeth Gruwez
Composition, créateur sonore et assistant: Maarten Van Cauwenberghe
Costumes: Véronique Branquinho
Conseiller: Bart Meuleman
Lumières: Harry Cole, Caroline Mathieu
Product ion Voetvolk vzw coproduct ion Grand Theater Groningen, Troubleyn / Jan Fabre, Theater Im Pumpenhaus diffusion Key Performance soutien Provincie West-Vlaanderen, Vlaamse Gemeenschap
Durée: 45 minutes

Horaires: samedi 12 à 17h et dimanche 13 à 18h.

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