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Infra-mince n°7

Le septième numéro de la revue Infra-mince s’ouvre sur un champ de recherche dont le sujet est Geoffrey Batchen, historien d’art néo-zélandais. De larges extraits de ses textes, inédits en français, figurent dans ce dossier.

Information

Communiqué
Arnaud Claass, Patrick Talbot, Geoffrey Batchen, Brian Dillon, Joan Fontcuberta
Infra-mince n°7

Le septième numéro de la revue Infra-mince suit le schéma de la maquette inaugurée au numéro précédent. La raison d’être de cette revue est double. Il s’agit, tout d’abord, de mieux faire connaître l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles (ENSP), dont on fête en 2012 les trente ans d’existence. Ce numéro n’est pas une édition spéciale vouée à cet anniversaire car la direction de l’école publie un livre spécifique avec Actes Sud sur le sujet.

Pour sa part, la revue, tout en saluant le trentenaire, poursuit son effort de mise en valeur, patiemment et systématiquement engagé depuis le premier numéro. Il vise à présenter à un large public les productions photographiques d’étudiants et d’anciens étudiants de l’ENSP — mais également celles d’autres jeunes gens, pour la plupart étrangers —, en même temps que les débats théoriques et esthétiques traversant et animant l’institution.

Progressivement, il est apparu de facto qu’une seconde raison d’être étayait solidement la première: la mise en évidence de la faiblesse actuelle de la réflexion française sur les aspects théoriques du médium photographique et le retard accumulé en France dans ce domaine sur les recherches effectuées ces trente dernières années, en particulier dans les pays anglo-saxons. Sur ce terrain, Infra-mince est unique en son genre par rapport aux autres revues francophones traitant de photographie.

Après un bref rappel du trentenaire, Infra-mince n° 7 s’ouvre sur un «champ de recherche» autour de la personnalité de Geoffrey Batchen, historien d’art néo-zélandais, dont l’oeuvre déjà très fournie et d’un intérêt majeur — pratiquement inconnue en France — traite principalement du devenir actuel de la photographie, analysé dans une perspective sémiologique, philosophique et historique. De larges extraits de ses textes, inédits en français, figurent dans ce dossier.

Le reste de la revue, graphiquement élégante, riche en contenus divers et éditée avec beaucoup de soin, intercale cinq portfolios d’images et des textes de natures différentes rendant compte, par exemple, du parcours d’un ancien élève devenu directeur d’un musée de la photographie en Allemagne, du travail effectué dans le champ de la photographie en Russie par l’école de la photographie de Moscou, des aspects marquants de PhotoEspaña 2011, d’une rencontre entre deux penseurs, John Berger et Jean-Christophe Baily…

SOMMAIRE
Portfolio
— Hors les murs (Alan Eglinton)

Editoriaux
— Et puis il faudra se mettre sur son trente et un (Rémy Fenzy)
— National et international (Patrick Talbot)

Champ de recherche
— Geoffrey Batchen, repères biographiques et introduction (Patrick Talbot)
— Les éternels retours de la photographie (Arnaud Claass)
— Épitaphe (Geoffrey Batchen)
— La photographie vernaculaire. «Ne m’oubliez pas», une interview de Geoffrey Batchen (Brian Dillon)
— Paysages de paysages ou l’art en tant que carte (Joan Fontcuberta)
— La photographie par les nombres (Geoffrey Batchen)

Fil rouge
— «Ce qui m’intéresse, ce sont des formes de dialogue…ou des formes de résonances…». Entretien entre Florian Ebner et Patrick Talbot

Portfolio

— Invisible (Vincent Fournier)

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