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I like it twice

25 Fév - 02 Avr 2011
Vernissage le 25 Fév 2011

Sylvain Sorgato travaille selon un protocole: «dessiner les yeux fermés». Dans cette exposition, l'artiste présente ses dessins compilés dans des carnets au format poche, ainsi que leurs pendants réalisés à la palette graphique.

Communiqué de presse
Sylvain Sorgato
I like it twice

Sylvain Sorgato travaille selon un protocole qui s’apparente à un énoncé conceptuel et qu’il définit ainsi: «dessiner les yeux fermés». Aux prises avec cette méthode graphique qu’il qualifie d’irréductible car peu exigeante en termes de place ou de moyens, l’artiste compile les dessins dans des carnets au format poche.

Une fois établie, cette méthode lui a permis de développer une oeuvre aux constantes invariables: un autoportrait réalisé à main levé, les yeux fermés et accompagné d’une note succincte du type: Myself as a Christmas boy (1993); Myself as Guerlain Terra Cotta (1993). Pour reprendre les mots de Marie-Cécile Burnichon, Sylvain Sorgato a ainsi dressé pendant une dizaine d’années (1991-2003) «une étonnante radiographie de ses préoccupations tout autant que du pouls de l’époque ou du ventre des médias de masse et de la publicité»…

Les dessins présentés à la galerie couvrent une période récente. Sylvain Sorgato y déploie une posture qui n’est pas sans rappeler celle d’un chroniqueur facétieux des us et coutumes du monde. Adepte aussi bien d’histoire de l’art que de Rock’n’Roll, Sylvain Sorgato croise la pensée la plus futile à d’autres ancrées dans le devenir de l’oeuvre d’art, sa mémoire et sa commercialisation. L’exposition «I like it twice» présente les différentes facettes de ce travail: des dessins originaux sur carnets, à leurs pendants réalisés à la tablette graphique. Ils habitent l’espace de la galerie dans un jeu tour à tour joyeux, grave ou décalé.

En parrallèle à l’exposition, Sylvain Sorgato expose au Vog, Fontaine (38). Dernièrement cette oeuvre a entre autres été montrée lors du 4e salon du dessin contemporain (Paris, 2010) sur le stand de la galerie Frédéric Giroux, dans le vestibule de la Maison rouge, fondation Antoine de Galbert, (There are many points of view Paris, 2009), à l’École supérieure d’art et de design d’Amiens («Des certitudes, sans doute(s)», une collection privée d’art contemporain, 2008)… Sylvain Sorgato est en outre l’auteur d’une application pour Ipad en téléchargement libre sur Itunes store (Hard Wase).

Vernissage
Samedi 26 février 2011. 18h30.

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