Communiqué de presse
Nico Vascellari
I Hear a Shadow
Figure majeure de la scène artistique italienne, à la fois artiste et musicien, Nico Vascellari combine installations sculpturales et performances sonores. Inspiré à la fois par la musique punk et expérimentale, le chamanisme et la nature, il établit une cartographie d’espaces, d’énergies et de sons.
Pour sa première exposition personnelle en France, il présente une installation regroupant des collages (Untitled (Horizons)), des diapositives projetées (Horizons) et, au centre, un monumental monolithe (I Hear a Shadow), moulage en bronze du sommet d’une montagne de marbre détaché à l’explosif. Durant le vernissage la sculpture sera sonorisée et activée comme une caisse de résonnance au cours d’une performance en collaboration avec le musicien Stephen O’Malley.
Nico Vascellari aborde ses collages comme autant d’études sur la lumière et le crépuscule, appliquant pour leur réalisation une règle prédéfinie: chaque collage est réalisé à partir d’un magazine, dont l’artiste découpe chaque page pour n’en conserver que les zones monochromes, qui correspondent généralement aux fonds des images. Les pages sont ensuite collées, comme autant de paysages sédimentés, créant des compositions abstraites multicouches et multicolores dont se détachent parfois des silhouettes.
Le monolithe est éclairé par trois projecteurs, qui projettent alternativement cent-soixante diapositives reproduisant les collages. Dans un effet kaléidoscopique, la lumière et les couleurs baignent la sculpture dans autant de couchers de soleil, et dessinent l’ombre de la montagne sur le mur.
critique
I Hear a Shadow