ART | EXPO

I Am Vertical

20 Mar - 12 Juin 2016
Vernissage le 19 Mar 2016

« I Am Vertical » est l'exposition du moment au Centre d'art contemporain de Vassivière. Entre tissus, papier, carton, la jeune artiste britannique Lydia Gifford s'inspire de la "minéralité" des lieux. Sans que l'on sache vraiment si ses créations sont plutôt de la peinture ou de la sculpture, l'artiste s'est inspirée d'un poème de Sylvia Plath pour exprimer la verticalité.

Lydia Gifford
I Am Vertical

C’est autour de la notion de corps au sein du paysage que Lydia Gifford déploie et structure son Å“uvre. Le titre de l’exposition I Am Vertical/ Je suis verticale est inspiré d’un poème de l’écrivaine américaine Sylvia Plath. «Pour moi, le poème parle d’un personnage qui essaie d’entrer en relation avec le paysage naturel, sur le plan physique et temporel. […] Je m’intéresse à la manière dont ce titre, sorti de son contexte, convoque un sentiment de vulnérabilité.»

Pour en livrer son interprétation, Lydia Gifford emploie presque systématiquement des couleurs telluriques et des textures résultant de couches successives de peintures. L’artiste joue avec les pigments et observe la libération naturelle de la couleur, tentant ainsi de découvrir jusqu’où les matériaux peuvent être contraints et manipulés de manière à produire des formes anthropomorphes.

Pour l’exposition « I am vertical » Lydia Gifford  dévoile de nouvelles peintures dont les matériaux tactiles résonnent avec les forces élémentaires du paysage de Vassivière. Par un jeu d’équilibres et de tensions, ses oeuvres s’affirment par une présence sculpturale puissante dans l’architecture en soi particulière du centre d’art.

Lorsque Lydia Gifford a visité l’île de Vassivière pour la première fois, elle a été particulièrement sensible à la relation entre l’eau et la terre dans ce lac artificiel formé par les eaux de retenue d’un barrage, ainsi que par le poids et la densité du granit local. Si ces ingrédients font écho avec les matériaux et les couleurs employés par les architectes du centre, Aldo Rossi et Xavier Fabre, l’artiste a surtout puisé son inspiration dans la proximité du centre avec la nature.

Lydia Gifford privilégie les supports modestes, tels que la toile, le bois, le carton ou le textile. Peintures à la limite de la sculpture, ses créations entrent dans un rapport de force avec les surfaces sur lesquelles elles se tiennent en équilibre: qu’elles soient fixées aux murs, ou posées sur le sol, voire même en élévation, ses oeuvres sont toujours liées à l’échelle du corps humain.

Par ailleurs, l’artiste s’intéresse de près au langage de la performance, du mouvement et du geste. Elle s’efforce de produire des oeuvres abouties qui soient l’expression visible du mouvement du corps, et dont la texture picturale évoque la transition d’un état liquide à un état solide.

Vernissage

Samedi 19 mars 2016, 15h.

AUTRES EVENEMENTS ART