hyberDUBUFFET

L’exposition « hyberDUBUFFET » à la galerie Nathalie Obadia met en place un dialogue entre les œuvres de Jean Dubuffet et celles de Fabrice Hyber. En collaboration avec la Fondation Dubuffet, des dessins, peintures, collages, sculptures ou encore lithographies représentatives de l’ensemble de la carrière des deux artistes révèlent leurs affinités conceptuelles.

L’exposition « hyberDUBUFFET » met en lumière les correspondances entre l’œuvre de Jean Dubuffet et celle de Fabrice Hyber

L’exposition résulte d’une volonté de la Fondation Dubuffet de s’écarter des formes que prennent habituellement les confrontations entre les œuvres de deux artistes dans les galeries et musées. Au lieu d’une relation formelle ou historique, c’est une correspondance conceptuelle qui est ici mise en avant, suite à l’intuition de Fabrice Hyber que sa façon de concevoir l’art a de nombreux points communs avec celle de Jean Dubuffet.

La sélection et l’accrochage des œuvres ont été entièrement pris en charge par Fabrice Hyber qui a conçu de l’exposition « hyberDUBUFFET » comme un espace de recherche et de dialogue de sa démarche avec celle de Jean Dubuffet. Par un jeu de correspondances, il met en lumière un point commun majeur de leur production respective : la tendance à dépasser les limites connues et les conventions de l’art et à développer de nouvelles formes artistiques.

Entre Jean Dubuffet et celle de Fabrice Hyber, une volonté commune de rejeter les conventions artistiques

L’exposition réunit des œuvres majeures et d’autres plus confidentielles de Jean Dubuffet et Fabrice Hyber qui, toutes, témoignent de la foisonnante créativité des deux artistes qui l’un comme l’autre abordent une grande diversité de pratiques et de média. Ainsi, au tableau intitulé Jardin Mulâtre, réalisée en 1955 par Jean Dubuffet en collage d’ailes de papillons, répond le dessin de dinosaure intitulé Jurassic Oil, réalisé en 2015 par Fabrice Hyber, à l’aide de pétrole brut et de résine époxy sur papier. Le tableau La colline boisée de Jean Dubuffet, composé de vingt pièces rapportées et collées sur papier entoilé, trouve un écho dans l’œuvre Peinture Homéopathique n.27 (Je s’aime) de Fabrice Hyber, faite d’aquarelle, fusain, résine époxy, peinture à l’huile, papier collé, photographie, colle et paille de riz sur toile.