Communiqué de presse
Dans les toiles de Jérémy Liron, nous découvrons des immeubles, des villas aux architectures anguleuses, rectilignes, mais aussi leurs fondations, les murets, les terrasses, qui découpent un ciel et les stores semblables à des «petits pans de murs bleus» sur des façades blanches écrasées par le soleil ; il peint l’intrusion des éléments architecturaux qui font irruption dans des paysages où la végétation est placée au premier plan de chacune ses toiles. Jérémy Liron renoue avec la tradition picturale classique de Vermeer, Rembrandt, Balthus, Morandi et de Hopper, mais la nouveauté de son travail réside dans le choix des motifs, des compositions, des angles de vue et des cadrages de ses architectures modernistes. Tel un photographe, il retrace inlassablement le parcours de ces étendues déshumanisées sans caractéristiques esthétiques dominantes.
«Ces formes blanches dont les volumes émergent à travers quelques pins ne sont qu’un peu d’utopie, de désir, la revendication d’un rêve. Comme au cinéma la durée d’un plan.
C’est la manière d’une mythologie, sa façon d’être présente non pas comme discours mais comme silence, comme matière. A chaque fois pour moi ainsi renouvelée l’expression d’une possibilité, c’est-à -dire le réel advenu qui glisse en image vers le passé. Ne passe-t-on pas la majeure partie de son temps à inventer par petites parcelles les souvenirs exacts de ce qui ne cesse de continuellement nous échapper».
Vernissage: vendredi 14 mars 18h-21h
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