Qudus Onikeku
Hors Saison. Still/Life
L’ambiguïté du monde… Des hommes… De leurs relations étranges, tiraillées, oscillant entre d’extrêmes préceptes moraux, psychologiques, historiques.
Traversé par ces questions, absolument concerné par les errements de l’être humain, Qudus Onikeku, dans ce solo, pose brutalement sur le plateau ces contradictions fondamentales. «Qu’est-ce qui fait qu’un homme peut se transformer subitement en monstre?», interroge-t-il, à la recherche d’une sincérité révélatrice plus que d’une réponse impossible.
Sa présence toute en puissance, brutale dans ce qu’elle crée un tourment de l’air et des esprits, peut se confronter sans peur à cette interrogation existentielle.
Chorégraphie et interprétation: Qudus Onikeku
Collaboration artistique: Damien Jalet
Musique (live): Charles Amblard, Habeeb Ayodeji
Vidéo: Isaac Lartey
Costumes et accessoires: Alexandra Leyre Mein
Lumière et scénographie: Guillaume Fesneau, Aby Mathieu
Régie son: Clément Mathieu
Coproduction: Festival d’Avignon – Fondation Beaumarchais – Sacd dans le cadre des Sujets à vif; Collectif Essonne Danse; Wip Villette; Maison de la Danse – Lyon; Résidence de recherche Centre national de la danse – Pantin; Théâtre de l’Agora, scène nationale Evry-Essonne; Théâtre Brétigny, scène conventionnée du Val d’Orge; Centre culturel des Portes de l’Essonne – Athis-Mons.
Avec le soutien de la Drac ÃŽle-de-France – ministère de la Culture et de la Communication; Modul Dance, Culture Programme EU.
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi
Repères biographiques
Le parcours de Qudus Onikeku, né à Lagos en 1984, diplômé du Centre national des arts du cirque en 2009, est influencé par les danses traditionnelles nigériennes, le hip hop, la capoeira, les vocabulaires contemporains et acrobatiques.
Depuis plus de dix ans, il évolue sur la scène chorégraphique nigérienne et fait partie de la génération montante de créateurs d’Afrique.
En tant qu’interprète, il a participé aux travaux de Heddy Maalem, Sidi Larbi Cherkaoui, Christophe Abdul Onibasa, Jean-Claude Gallotta, Moïse Touré et Boris Charmatz.
En 2007, il a produit et dirigé un projet alternatif de danse itinérante en Afrique, aboutissant au film documentaire Do We Need Coca Cola To Dance?
En 2010, il remporte le premier prix solo au concours Danse l’Afrique danse avec sa création My Exile is in my head.
En 2011, il est invité à présenter sa création Still/Life au Festival d’Avignon avec Damien Jalet puis une première étape de travail de Qaddisch au festival Torino Danza. En 2012, il présente au festival La Voix est libre un duo avec l’artiste congolais Dieudonné Niangouna et obtient le prix Nouveau talent chorégraphie de la Sacd.