Communiqué de presse
Philippe Mayaux
Hors d’œuvre
Philippe Mayaux ressemble à un plongeur de haut vol, capable des pirouettes les plus insensées. Or ce cascadeur hors pair se plaît à atterrir systématiquement sur le ventre, dans une posture volontairement grotesque, éclaboussant généreusement les abords du bassin.
Peintre de placebos à usage domestique, sculpteur de bûches électriques, poète du «feu qui brille dans l’âtre en placoplâtre», technicien de la vis sans fin, promoteur de «l’avancée du Désert», Philippe Mayaux est un traître magnifique. Il nous fait toucher le sublime pour mieux casser les jouets qui nous fascinent. Il flatte. Perce. Et recommence.
Marc-Olivier Wahler, 1999.
A l’occasion de l’exposition «Hors d’œuvre», la galerie Loevenbruck présente les dernières œuvres réalisées par l’artiste. Certaines d’entre elles, pour exemple la série de sculptures «Savoureux d’elle» ou la série photographique «Chimères», ont été présentées cet été dans le cadre de l’exposition monographique de Philippe Mayaux «Fragments Solitaires» à la Villa Tamaris, d’autres sont inédites notamment la série de peintures «Avec essences».
Pour reprendre le texte de Robert Bonaccorsi, publié dans la monographie de l’artiste :
(…) Une Å“uvre à déguster du regard. Salvador Dali le proclamait avec la force de l’évidence : «La beauté sera comestible ou ne sera pas », il appartenait à Philippe Mayaux de dresser les plats de cet étrange festin de la représentation.