Le « HubHug Sculpture Project », parc de sculptures conçu par 40mcube, accueille trois nouvelles sculptures d’Hilary Galbreaith, Samir Mougas et Cyril Zarcone dans son espace d’exposition en plein air.
HubHug Sculpture Project : un parc de sculptures en plein air
Le « HubHug Sculpture Project » s’inscrit dans l’histoire de 40mcube, entité à multiples facettes qui est à la fois espace d’exposition d’art contemporain, atelier de production d’œuvres, lieu de résidence d’artistes, organisme de formation, de promotion et de médiation et bureau d’organisation de projets d’art contemporain. Dans la continuité des présentations d’œuvres dans l’espace public qu’elle organise dans l’espace public, ce parc de sculptures en milieu rural inauguré en 2017 s’étend sur une parcelle de plus de deux hectares et accueille au départ les œuvres de dix-huit artistes. Il s’enrichit en cette fin de mois de trois nouvelles œuvres.
La sculpture Le Clam d’Hilary Galbreaith, forme indéfinie évoquant un coquillage ou un personnage de dessin-animé, s’inscrit dans une pratique qui vise à dépasser les frontières entre l’humain et le non-humain, le masculin et le féminin, le mort et le vivant, en s’appuyant sur les développements techno-pharmacologiques. Les corps hybrides imaginés par la jeune artiste américaine témoignent de son enthousiasme envers la technologie dont elle pense qu’elle nous permettra de choisir notre propre évolution.
De nouvelles sculptures d’Hilary Galbreaith, Samir Mougas et Cyril Zarcone
La série de sculptures intitulée Human Experience: Pollution Rising de Samir Mougas assemble des morceaux de coque de piscine et des réservoirs d’essence de voiture en des formes hybrides que l’artiste abandonne à de la mousse végétale qui se développer dessus. Le contraste entre la finition parfaite des productions industrielles et la végétation qui les recouvre peu à peu offre une vision saisissante du devenir inéluctable de ces objets.
L’œuvre Volée Hélicoïdale de Cyril Zarcone s’inscrit dans une démarche de reconstruction d’objets apparemment à l’identique, mais par laquelle l’objet est vidé son utilité originale. Ainsi est ici reproduite en bois une volée d’escalier qui est habituellement préfabriquée en béton. Posée au sol, la sculpture déploie de biais des marches qui ne mènent nulle part, la fonction première de l’escalier ne persistant que dans l’essence de l’œuvre.
parisART sur Instagram